1/08/2010

M. Séguin

Hier, dans la nuit, M. Séguin est mort. Un bon gros monsieur est parti sur la pointe des pieds. Hommages retentissants, pour quelqu'un si imposant et si peu présent dans les lignes médiatiques... excepté grâce à quelques récents bons papiers de la Cour des Comptes. Beaucoup d'ennemis et pourtant le concours de la plus belle phrase, du plus beau trémolo est lancé depuis hier matin par toute la classe politique...
Guaino, le Barde de Sarko, est venu, lui aussi, rendre hommage à ce bon vivant sur les ondes de France Inter. Comme à son habitude -et c'est là où son "génie" excelle"- il récupère: "le gaullisme social" serait très proche de la politique que Sarko mène déjà depuis deux ans en France...
Ce cher Guaino a toujours pris le "menu peuple" pour... du "menu peuple". Voire pour la masse populaire dangereuse qu'incarne si bien Zola dans ses romans. Classes laborieuses, classes malheureuses, classes dangereuses.
Séguin va jouer donc son dernier rôle pour l'UMP: la chèvre. Celle qui se fait bouffer.
Cela rappelle, dans un tout autre contexte, la mort de Bérégovoy: brutale. La déflagration avait ébranlé le monde médiatique. Déjà un des premiers bandeau d'information faisait son apparition au bas des écran encore 3/4 de nos télévisions: "Pierre Bérégovoy s'est donné la mort...". Le fusible de Miterrand se faisait sauter. Celui de la droite, celle qui est encore "potable", aussi. Oui, la droite ne va pas droit du tout depuis deux ans déjà. D'amers relents ... Le summum fut atteint sans doute fin 2009 avec le fameux "débat sur l'identité nationale"... mais c'est encore un autre sujet dont je vous parlerais très prochainement ici...

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